CONCOURS NATIONAL D’ELOQUENCE- Parole en liberté
Le concours national d’éloquence “parole en liberté’’ est une compétition nationale d’art oratoire organisée par l’Ambassade de France au Cameroun en partenariat avec l’Institut français, l’association Entre2vers, la Cameroon Debate Association et l’Agence Universitaire de la Francophonie. Elle se déroule chaque année pendant le mois de mars, mois de la célébration de la francophonie dont la journée internationale se tient chaque 20 mars. Pour cette édition, la compétition a réuni 05 localités du Cameroun parmi lesquelles Yaoundé, Douala, Dschang, Garoua et Maroua. et le thème général était intitulé « le numérique ». Pendant un mois les candidats ont suivi les formations en éloquence et ont tour à tour traversé les étapes de présélection et de demi-finales pour enfin participer à la finale qui s’est tenue le mercredi 04 mars à l’Institut français de Yaoundé entre 16h et 18h.
Parole en liberté a été lancée en janvier 2020 avec les ateliers de formation en éloquence tenus chaque semaine dans les 05 localités ciblées pour la compétition. Pendant 02 mois, il était question pour les formateurs d’initier les compétiteurs à la pratique de l’art oratoire, la prise de parole en public et plus précisément l’éloquence et la rhétorique
Dans la ville de Dschang, les formations se tenaient à l’alliance franco-camerounaise chaque samedi. Pendant 04 à 06 heures d’échanges avec les formateurs venant de la Cameroon Debate Association dont le principal était Willy TSAGUE NDONFACK la pratique était la méthode récurrente. Avec plus d’une vingtaine de jeunes, les rencontres étaient édifiantes et enrichissantes chaque jour. Après les formations, les séances de présélection se sont tenues le mercredi 24 février 2020 à la salle de conférence de l’AFC. 10 candidats sur 16 présentés ont été retenus lors cette séance présidée par le professeur Alain Cyr PANGOP président du conseil scientifique de la CDA. Le mercredi 28 mars, la même salle a accueilli les demi-finales de la compétition. Sur les 10 candidats, seulement 08 étaient présents et le thème était : «le numérique : quels enjeux pour la jeunesse camerounaise ? » a permis de retenir les deux finalistes de la région de l’ouest. La première au nom de TSOPGNI YEMFACK Adeline Marie étudiante en licence 2 droit à l’université de Dschang et le second HANGATTA HASSAN étudiant inscrit au niveau 1 faculté des sciences juridique et politique à l’université de Dschang.
A Yaoundé centre de l’évènement, les demi-finales se sont tenues à l’institut français après l’atelier de formation en éloquence donné par des experts en rhétorique et théâtre. Yaoundé a bénéficié de l’appui technique d’Eloquentia qui est un programme éducatif composé de concours et de formations en prise de parole crée en 2012 à l’université de Saint-Denis. Dans une salle de plus de 50 spectateurs, 3 orateurs sur 10 ont été sélectionnés pour les finales parmi lesquels: EMELE BALLA Audrey, ZANGA ONDOUA Fabrice. Dans la ville de Douala capitale économique du pays le spectacle se déroule à l’institut français de douala 03 candidats ont également été retenus. Du côté du nord, l’institut français présente a du sélectionner 02 orateurs parmi les 15 présents.
LA FINALE NATIONALE- CONCOURS NATIONAL D’ELOQUENCE
Dès le 28 mars après midi, les dix finalistes étaient connus. 10 jeunes orateurs devaient tenter de décrocher le titre de meilleur Rhéteur de l’année. Le stress s’installait de plus en plus chez certains compétiteurs, d’autres traivaillaient nuit et jour pour espérarer être à la hauteur du niveau national. C’est pour mieux se préparer qu’ils ont tous fait appel à un coach qui leurs aidaient à travailler leur texte sur le fond et la forme, leur prestation au niveau de la voix, la gestuelle et la gestion du temps. Répétition après répétition, on peut dire que les participants ont réellement pris la chose au sérieux et se sont préparés pour donner le meilleur d’eux le 04 mars dernier.
Apres avoir brillé dans leur région, les dix finalistes du concours national d’éloquence-Parole en liberté ont été accueillis le 02 mars à Yaoundé à l’hotel « Dreams hotel » situé à Minboman. Après l’arrivée de tous les compétiteurs, ceux-ci ont pris le temps de se connaitre et de se découvrir grâce à un exercice de présentation de soi ensuite c’était le moment de se mesurer grâce à une pétite séance de débat sur le thème « la jounée de la femme est-elle nécessaire ? » ; des idées pour et ceux contre ils ont eu droit à une synthèse du président de l’association Entre2vers et des conseils pratiques des autres coaches organisateurs.
Le mercredi 04 mars était le jour de la finale nationale ; c’était le fameux jour qu’ils attendaient tous car ils avaient hate de découvrir qui sera le nouveau champion national. A 15h et 30 minutes, les candidats étaient déjà dans les vestières de l’institut francaise de yaoundé et y faisaient leur derniere revision. C’était donc sur les thèmes « la révolution numérique est-elle source d’opportunités socio-professionnelles ? » et «ce ne sont ni les chefs d’entreprise ni les milliardaire, ni les hommes politiques qui changent le monde. Dans le passage du XXe au XXIe siècle, ce sont ceux qui sont a l’origine des deux inventions les plus marquantes : le téléphone portable et internet entretien tribune de Génève par Irène Languin 26-04-2016 Michel Buton » au choix que les orateurs sont passé tour à tour devant un salle pleine de spectateurs et devant un jury composé de 06 experts en art oratoire. 05 minutes étaient le temps de parole donné a chaque orateur pour étayer ses arguments et convaincre le jury. Après avoir écouté 10 prestations toutes spectaculaires, le jury a enfin décidé d’annoncer les 05 premiers de la compétition qui n’étaient autres que Kevin FOBEN YONG de Douala en tête de liste, suivi BALLA Audrey de Yaoundé ensuite de ZANGA Fabrice de Yaounde puis de HANGATTA Hassan de la ville de Dschang et enfin de KEMLEU Patricia de Douala.
Le meilleur rhéteur est retenu pour réprésenter le Cameroun dans le cadre des Recnontres Internationales de Débat et Eloquence Francophones (RIDEF) à Lomé au Togo.
Comments
Whaou la compétition était serrée.